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Le «dinddra» se compose principalement de «paesani», bien sûr. Sous ce vocable générique, on englobe quiconque vient du village là-bas ou qui y possède un ancêtre. Quand on sait que le tiers de la population de cette commune aqueuse se trouve dans le cas, on imagine l’ampleur du «dinddra». Pour ne rien arranger, les liens qui unissent les «paesani» entre eux sont d’une insurmontable complexité. C’est ainsi que le mari de la fille de la nièce du frère du grand-père est encore un parent et fait donc forcément partie du «dinddra». Car les «paesani», il va de soi, sont tous plus ou moins cousins ou alors, ils sont «compari» ou, s’ils ne sont ni cousins ni «compari», ils sont «amichi striti» depuis plusieurs générations même qu’au pays ils étaient comme frères et sœurs et que les «amichi striti» c’est encore mieux que les frères et sœurs et voilà.